Le rôle des soft skills dans les projets de transformation des entreprises
Les soft skills occupent une place de plus en plus importante en entreprise, et sont d’ailleurs de plus en plus recherchées par les recruteurs. Elles jouent en effet un rôle essentiel dans les projets de transformation des entreprises. Mais pourquoi sont-elles aujourd’hui devenues indispensables et qu’apportent-elles réellement ?
L’importance des soft skills dans un environnement de travail en constante évolution
Dans un contexte où les organisation sont sans cesse en évolution, s’adapter aux nouveaux besoins devient essentiel. Les avancées technologiques, sociétales et législatives et l’essor des événements déclencheurs de transformation poussent les organisations à se transformer sans relâche. Résultat ? Les entreprises ne peuvent plus se reposer sur des stratégies systématiques et des méthodes pas à pas pour fonctionner. Pour pouvoir réussir leur transformation, une approche intégrale doit être adoptée, incluant non seulement les aspects organisationnels et métiers, mais aussi les hard skills et les soft skills.
Mais plutôt que de mettre les hard skills et les soft skills en opposition, il est essentiel de prendre en considération que ces deux types de compétences sont en réalité étroitement liées, les soft skills favorisant l’acquisition des compétences métiers.
Réorganisation, transformation digitale, fusion : les soft skills au cœur de la transformation
Les soft skills jouent un rôle fondamental dans les projets de transformation des entreprises, que ces dernières soient liées à une réorganisation, à une transformation digitale, à un changement de business model ou encore à une fusion.
La créativité au service de l’innovation
La créativité, soft skill de plus en plus recherchée par les employeurs, représente la capacité à imaginer de nouvelles idées pour l’avenir en s’adaptant au contraintes actuelles. Les employés visionnaires, capables de se projeter en dehors d’un cadre précis, agissent donc en complément de l’optimisation des processus et idées existants gérés par les robots.
La collaboration au service des changements d’organisation
L’évolution constante des processus et des organisations engendre des projets de plus en plus globaux et complexes. La collaboration devient donc un facteur majeur dans la réussite de la mutation, de même que d’autres soft skills telles que la communication, l’empathie et l’écoute.
L’adaptabilité au service du changement
Les entreprises connaissent actuellement des mutations permanentes, aussi bien dans les parcours professionnels qu’en matière de transformation numérique. Un esprit capable de s’adapter sera donc une qualité essentielle pour faire face à ces changements et adopter des méthodes plus agiles.
La prise de décision au service de l’amélioration
La prise de décision fait partie des facteurs clés dans la réussite des transformations des entreprises. Cette soft skill essentielle, couplée avec une bonne capacité d’analyse et de jugement, permettra de déterminer les méthodes à employer dès lors qu’un changement s’avère nécessaire.
Soft skills et accompagnement au changement
Parce que les soft skills jouent un rôle de plus en plus important dans la conduite du changement en entreprise, des cabinets comme Projexion, SOFT SKILLS CONSEIL ou C2 Consulting proposent différents types d’accompagnement autour des soft skills. Les méthodes de recrutement, elles aussi, évoluent. Des référentiels de compétences sont ainsi mis en place afin de mesurer et de quantifier les soft skills des candidats. En parallèle, les employés sont régulièrement invités à suivre une formation qui leur permettent d’aiguiser leur sens de la communication, de l’écoute, de l’adaptabilité… Cette formation vise à favoriser l’acquisition des compétences transverses pour les employés déjà en place, qu’ils aient été ou non recrutés pour leurs soft skills.
Pour faire face à un environnement à la fois complexe, instable et incertain, l’acquisition régulière de compétences socio-émotionnelles devient un facteur de réussite à part entière. D’ailleurs, il est aujourd’hui fort probable que le futur de l’emploi ne dépende non plus des seuls facteurs technologiques, mais aussi et avant tout de l’adaptation des tâches, des postes et des compétences.
